12 dangers pour la biodiversité et ce que tu peux faire

• Lorsque de nouvelles routes, des parkings et des lotissements sont construits, des animaux et des plantes perdent leur habitat.

• Les sols imperméabilisés ne permettent plus à l’eau de s’infiltrer et les cycles naturels sont déséquilibrés.

Mais tu peux aller à l’encontre de cette tendance: avec des toits végétalisés, la déperméabilisation du jardin ou un aménagement proche de la nature de ton environnement. L’urbanisme peut être vert et vivant!

• Les routes fragmentent les habitats et deviennent des pièges mortels pour de nombreux animaux. Hérisson, renard ou amphibiens, ils sont tous menacés.

• Les corridors faunistiques et les barrières de protection peuvent y remédier, tout comme une conduite attentive.

• Cela vaut la peine de rouler lentement et de garder les yeux ouverts, surtout au crépuscule.

• Les produits phytosanitaires tuent les nuisibles, mais aussi de nombreuses espèces utiles, comme les abeilles sauvages, les papillons et les vers de terre. Des chaînes alimentaires entières sont ainsi déséquilibrées.

Voici comment tu peux aider: renonce aux produits chimiques et opte pour des alternatives naturelles. La diversité dans le jardin protège les plantes de manière naturelle.

• La lumière artificielle perturbe le rythme jour/nuit de nombreux êtres vivants.

• Les animaux nocturnes ne s’y retrouvent plus et les oiseaux migrateurs perdent leur orientation. Réduis la lumière dans le jardin, utilise des détecteurs de mouvement et renonce à l’éclairage permanent.

L’obscurité est une part de nature que tu peux protéger.

Ce qui est à peine audible pour nous peut être vital pour les animaux.

• Les oiseaux, par exemple, chantent pour s’accoupler et le bruit couvre leur chant.

• Les chauves-souris ou les chevreuils sont également dérangés par les sources de bruit.

• Évite le bruit dans le jardin, utilise des appareils moins bruyants ou renonce à jardiner pendant la période de reproduction. Tu rendras ainsi sa voix à la nature.

• Les fenêtres et les façades vitrées font l’effet d’un paysage ouvert pour les oiseaux, avec des conséquences fatales. Des millions d’oiseaux meurent ainsi chaque année à la suite de collisions. Des marquages efficaces, du verre traité ou l’utilisation d’autres matériaux aident toutefois à prévenir de tels accidents, y compris chez toi.

Une pelouse courte a certes l’air soignée, mais pour la nature, c’est un endroit mort.

• Les insectes, les amphibiens et les petits mammifères perdent leurs refuges et leur nourriture.

• Laisse l’herbe pousser, tonds plus rarement et crée des îlots de nature sauvage. Ton jardin devient ainsi un habitat vivant.

• Les feuilles mortes qui traînent ne sont pas des déchets: elles constituent un habitat pour les coléoptères, les hérissons, les cloportes et bien d’autres espèces encore.

• Les souffleurs de feuilles détruisent ces micro-habitats et font du bruit inutilement.

• Laisse les feuilles mortes sur place, surtout sous les haies et dans les coins. La nature te remerciera.

• De nombreux jardins ont l’air d’avoir été astiqués et sont inutilisables pour les animaux. Le désir de perfection fait disparaître les recoins sauvages. Or, ce sont précisément ces endroits dont les insectes, les oiseaux et les petits mammifères ont besoin.

• Laisse des fleurs sauvages pousser et du bois mort à terre et accepte une part de chaos. C’est la vie et ça peut tout à fait se voir.

• Les chats domestiques sont des colocataires qui aiment jouer, mais aussi des chasseurs efficaces. Les oiseaux, les lézards et les petits mammifères font partie de leurs victimes.

• Si tu es propriétaire d’un chat, tu peux prendre tes responsabilités: avec des clochettes, une alimentation adaptée ou des sorties contrôlées. Tu protégeras ainsi la diversité des espèces devant ta porte.

• Les animaux et les plantes exotiques évincent souvent les espèces indigènes, car ils n’ont pas d’ennemis naturels. La renouée du Japon ou le raton laveur n’en sont que deux exemples.

• Tu peux y remédier en misant sur des plantes indigènes et en évitant de réintroduire des espèces ornementales. La prévention est ici la meilleure des protections.

• Puits ouverts, filets dans le jardin ou clôtures continues: au quotidien, de nombreuses sources de danger guettent et passent inaperçues. Mais pour les animaux sauvages, comme les hérissons, les amphibiens ou les oiseaux, elles peuvent se transformer en pièges.

• Inspecte ton environnement: ferme les accès à la cave, sécurise les étangs et renonce aux filets à mailles serrées. En quelques gestes simples, tu rendras ainsi ton jardin plus accueillant et plus sûr pour les animaux.