Vocabulaire de Redonner vie
Dans notre glossaire, tu trouveras des termes passionnants liés à la biodiversité, à la nature et à Redonner vie – expliqués simplement et complétés en permanence. L’idéal pour approfondir le sujet étape par étape et participer aux discussions. Parcourir et apprendre maintenant 👉
A
Les abeilles sauvages sont des espèces d’abeilles qui vivent généralement seules et qui, contrairement aux abeilles mellifères, ne forment pas de colonies. Elles pollinisent de nombreuses plantes sauvages et cultivées, et jouent un rôle central dans la biodiversité. Pourtant, de nombreuses espèces sont menacées par le manque de sites de nidification appropriés et de nourriture riche en fleurs.
L’accord de Paris sur le climat de 2015 est un accord mondial sur la protection du climat. Il vise à limiter le réchauffement de la planète à bien moins de deux degrés – si possible à 1,5 degré – par rapport à l’ère préindustrielle. Début 2025, 195 pays auront ratifié cet accord. Cependant, peu de pays ont soumis leurs nouveaux plans climatiques dans les délais impartis, et certains grands émetteurs comme les États–Unis et l’Argentine ont annoncé leur retrait.
L’adaptation au climat dans la nature décrit des changements ciblés qui protègent mieux les animaux, les plantes et les habitats contre les conséquences du changement climatique – par exemple en augmentant l’ombre, en créant des points d’eau ou en utilisant des espèces plus résistantes.
L’Agenda 2030 est un plan d’action global pour le développement durable. Avec ses 17 objectifs de développement durable (ODD ou en anglais Sustainable Development Goals, SDG), il veut promouvoir la paix, la prospérité et la protection de la planète dans le monde entier. Tous les États membres de l’ONU se sont engagés à mettre en œuvre ces objectifs d’ici 2030, notamment en ce qui concerne la biodiversité.
Les amphibiens tels que les grenouilles, les crapauds ou les salamandres fascinent par leur évolution d’animaux aquatiques en animaux terrestres. Ils vivent à l’intersection de deux mondes et sont tributaires d’habitats humides et variés. Là où les mares, les étangs et les rives riches en structures sont préservés ou recréés, ils trouvent à nouveau leur place et reviennent.
B
Les bassins de rétention sont des bassins ou des cuvettes en surface, intégrés dans le paysage, qui retiennent l’excès d’eau de pluie en cas de fortes pluies. Ils soulagent le réseau d’égouts public et agissent comme des réservoirs tampons. Souvent, des plantes pionnières à faible concurrence y poussent avant d’être remplacées par des espèces plus adaptées au cours de l’évolution naturelle – ce que l’on appelle la succession écologique.
Les biocides sont des substances chimiques actives ou des mélanges qui combattent les organismes indésirables tels que les insectes, les champignons ou les bactéries – par exemple en les tuant ou en les tenant à distance. Ils sont présents dans de nombreux produits de la vie quotidienne, par exemple dans les désinfectants, les produits de protection du bois ou les sprays contre les insectes. Leur utilisation peut avoir un impact sur les êtres humains et l’environnement, c’est pourquoi elle est réglementée.
La biodiversité est la diversité de la vie – des animaux et des plantes jusqu’aux microorganismes en passant par leurs habitats. Elle comprend la diversité génétique, la diversité des espèces et la diversité des habitats. Là où la biodiversité s’épanouit, la nature reste en équilibre.
Les bio-indicateurs sont des animaux ou des plantes qui renseignent sur la santé d’un habitat. Toute modification de leur présence ou de leur état révèle des problèmes dans l’air, l’eau ou le sol. Ils nous aident à identifier rapidement les problèmes et à agir de manière ciblée.
La biomasse comprend les matières organiques provenant de plantes, d’animaux ou des êtres humains – comme le bois, les résidus de récolte ou les déchets alimentaires. Elle peut être utilisée comme matière première pour l’alimentation, les textiles, les matériaux de construction, ou comme source d’énergie renouvelable – et elle fait partie du cycle naturel.
Un biotope est un habitat pour les plantes, les animaux et d’autres êtres vivants, caractérisé par certaines conditions environnementales – par exemple la luminosité, l’eau ou le sol. Dans la loi fédérale sur la protection de la nature et du paysage (LPN), le terme est également utilisé comme synonyme «d’habitat».
Un biotope-relais est une petite surface proche de l’état naturel qui offre aux animaux et aux plantes de la nourriture, un abri ou des possibilités de reproduction. Ces relais écologiques relient entre eux de grands habitats et permettent la migration des espèces – même dans des zones densément construites. Pour que les habitations ne constituent pas une barrière, il faut des biotopes-relais régulièrement répartis dans la structure du paysage.
Boucler les cycles signifie utiliser les ressources telles que l’eau, les nutriments ou les matériaux de manière à ce qu’ils restent en circulation. L’objectif est d’éviter les déchets, d’économiser de l’énergie et de soulager les systèmes naturels – par exemple par le compostage ou la réutilisation.
C
Le changement climatique décrit la modification du climat à l’échelle mondiale. Depuis le début de l’industrialisation, de plus en plus de gaz à effet de serre sont libérés dans l’atmosphère – ce qui renforce l’effet de serre naturel. La Terre se réchauffe, avec des conséquences tangibles pour nous, les hommes, et pour la nature.
Un circuit d’eau sain est étroitement lié à la biodiversité. Les plantes, les haies et les arbres protègent le sol de l’érosion, stockent l’eau et régulent le ruissellement. Une nature diversifiée améliore la qualité de l’eau, stabilise le climat et assure l’équilibre de l’eau et de l’environnement à long terme.
Le climat décrit les conditions météorologiques typiques d’un lieu donné sur une période prolongée – y compris les configurations récurrentes au cours de la journée et de l’année.
Le CO₂ est un gaz incolore et inodore qui se forme lors de la respiration, de la décomposition et de la combustion. Les plantes l’absorbent lors de la photosynthèse et le transforment en oxygène et en biomasse. Le CO₂ fait partie du cycle naturel du carbone – mais sa présence excessive dans l’atmosphère renforce l’effet de serre et contribue au changement climatique.
Un co-bénéfice décrit un effet secondaire positif qui va au–delà de l’objectif initial. Dans le contexte de la biodiversité, cela signifie que les mesures en faveur de la nature apportent des avantages supplémentaires – par exemple pour le climat, la santé, l’alimentation ou la qualité de vie. La biodiversité contribue ainsi à de multiples égards à un environnement où il fait bon vivre.
La communication environnementale est essentielle pour le développement durable. Elle informe de manière compréhensible sur les préoccupations environnementales, explique les mesures, rend les succès visibles et motive à agir. Elle encourage ainsi un comportement respectueux de l’environnement dans l’administration, l’économie et la société – et renforce l’engagement commun en faveur de la nature et de la biodiversité.
Le compactage du sol se produit lorsque le sol est compressé par des machines ou des véhicules lourds. Les espaces vides dans le sol – appelés pores – deviennent alors plus petits, ce qui rend l’échange de l’eau et de l’air plus difficile. Cela nuit à la qualité du sol et a un effet négatif sur la croissance des plantes et des organismes qui y vivent.
La compensation écologique désigne les mesures qui permettent de compenser les atteintes à la nature et au paysage – par exemple par des projets de construction ou une exploitation intensive. Il s’agit notamment de la création de nouveaux habitats, de la valorisation écologique de surfaces existantes ou de la connexion de biotopes. L’objectif est de promouvoir la biodiversité et de préserver les fonctions naturelles importantes malgré les influences dues à l’exploitation.
Compenser signifie équilibrer la nature ailleurs, par exemple lorsqu’elle est affectée par un projet de construction. Si une intervention ne peut être évitée, de nouveaux habitats sont créés ou des surfaces existantes sont revalorisées sur le plan écologique – pour que la nature continue à trouver un espace pour vivre.
La compensation des surfaces désigne les mesures qui compensent la perte de nature due à un projet de construction à un autre endroit. Il s’agit de créer des habitats de remplacement – par exemple de nouvelles prairies, des étangs ou des haies – afin de préserver la faune, la flore et les fonctions écologiques.
Un concept de développement paysager est un instrument de planification pour les communes et les cantons. Il montre comment les paysages peuvent être préservés et développés – en tenant compte de l’agriculture, de la forêt, des espaces de loisirs ainsi que des habitats pour les plantes et les animaux. La base est un processus commun incluant la population, les autorités et d’autres intervenant(e)s.
Des conflits d’objectifs surgissent lorsque des intérêts divergents s’affrontent – par exemple la protection de la biodiversité et, en même temps, le besoin d’exploitation agricole ou de construction de logements. Il est donc d’autant plus important de trouver des solutions qui concilient au mieux les deux parties et qui soient viables à long terme.
La conservation des espèces consiste à aménager de manière ciblée les habitats afin que les animaux et plantes rares ou menacés puissent à nouveau prospérer. Grâce à des mesures concrètes, nous favorisons leur retour, renforçons leurs populations et protégeons leur diversité.
Les corridors écologiques sont des éléments de liaison dans le paysage – comme les haies, les lisières de forêt, les rivières ou les prairies extensives – qui relient entre eux des habitats séparés. Ils permettent aux animaux de migrer, de se déplacer selon les saisons ou de propager de nouvelles populations, assurant ainsi les échanges génétiques. Ils renforcent ainsi la biodiversité dans un environnement fortement fragmenté par l’être humain.
La crise de la biodiversité décrit le déclin global de la diversité biologique. De plus en plus d’espèces animales et végétales disparaissent, des habitats se dégradent et des écosystèmes entiers sont déséquilibrés. Les conséquences ne concernent pas seulement la nature, mais aussi le climat et nous, les êtres humains.
Le cycle des nutriments fait circuler dans la nature des éléments vitaux comme l’azote ou le phosphore. Les décomposeurs du sol réintroduisent les nutriments dans le cycle. Une biodiversité variée renforce ce processus – et rend les écosystèmes plus résistants à la sécheresse ou aux inondations.
Le cycle du carbone montre comment le CO₂ se déplace et est stocké dans la nature. La biodiversité joue un rôle central à cet égard. Des écosystèmes variés tels que les forêts, les tourbières ou les prairies riches en espèces absorbent le CO₂ et le retiennent dans les plantes, les sols et les eaux – une contribution précieuse à la stabilité et à la protection du climat.
D
Désimperméabiliser signifie enlever les revêtements durs comme l’asphalte ou le béton et les remplacer par des surfaces perméables et proches de la nature. L’eau de pluie peut ainsi s’infiltrer, le sol respirer et une nouvelle vie apparaître. Les surfaces désimperméabilisées améliorent le climat urbain et favorisent la biodiversité.
Cette forme de planification ramène la nature dans la ville, avec des espaces verts, des haies, des toits végétalisés ou des coins sauvages. Elle crée de nouveaux habitats et relie ceux qui existent déjà – pour une plus grande diversité des espèces à notre porte.
La diversité des espèces est le mélange coloré de la vie – de l’abeille sauvage à l’érable, du renard au lichen. Elle montre combien d’animaux, de plantes et d’autres êtres vivants différents vivent dans un même lieu. Plus une surface est diversifiée, plus elle est pleine de vie. La diversité des espèces est le signe le plus visible d’une nature en bonne santé.
La diversité génétique désigne les différences de patrimoine génétique au sein d’une espèce – c’est-à-dire entre des individus ou des populations spécifiques. Elle permet aux espèces de s’adapter à l’évolution des conditions environnementales, de se développer et de survivre à long terme.
La durabilité signifie agir de manière à ce que l’environnement, la société et l’économie restent viables pour les générations futures. Les ressources ne sont utilisées que dans la mesure où elles peuvent se renouveler naturellement – en harmonie avec la nature et l’être humain.
E
Un écosystème est une interaction entre un habitat et les organismes qui y vivent, des plantes aux animaux en passant par les microorganismes. Tous les éléments sont liés entre eux et s’influencent mutuellement. Que ce soit en forêt, dans un étang ou dans un jardin: chaque écosystème remplit des fonctions importantes pour l’équilibre de la nature.
L’éducation à l’environnement transmet des connaissances sur la nature, la biodiversité et les relations écologiques – en fonction de l’âge et de manière pratique et inspirante. Elle éveille l’intérêt, ouvre de nouvelles perspectives et motive à prendre des responsabilités. Comprendre comment tout est lié permet d’agir plus consciemment et de s’engager plus facilement en faveur de la protection de l’environnement.
Les éléments de mise en réseau sont des structures proches de la nature telles que des haies, des ruisseaux, des bordures de champs ou des bandes vertes qui relient entre eux des habitats séparés. Ils permettent aux animaux et aux plantes de se disperser, d’échanger et de survivre dans un paysage fragmenté – et renforcent ainsi la biodiversité à long terme.
La pollution lumineuse est due à la lumière artificielle qui perturbe le rythme naturel du jour et de la nuit. Les insectes, les oiseaux et les mammifères perdent leur orientation ou s’épuisent. Moins d’éclairage protège la diversité des espèces, économise de l’énergie et préserve la nuit en tant qu’habitat important.
L’entretien proche de l’état naturel s’oriente vers les cycles de la nature, renonce aux produits chimiques de synthèse et favorise les habitats des animaux indigènes. Grâce à des plantes sauvages adaptées au site et à une utilisation douce des machines, on obtient des surfaces variées qui renforcent la diversité des espèces.
L’environnement désigne tout ce qui entoure un organisme et agit sur lui – c’est-à-dire aussi bien des facteurs naturels tels que le climat, le sol et d’autres êtres vivants que des influences provoquées par l’être humain. Il constitue le cadre dans lequel la vie se déroule et se développe.
L’érosion désigne le fait que le vent, l’eau ou les interventions humaine emportent le sol. Elle réduit la fertilité des sols, affecte les écosystèmes et peut aggraver les risques naturels tels que les inondations ou les glissements de terrain. Les surfaces non couvertes ou utilisées de manière intensive sont particulièrement exposées.
Les espaces verts sont des surfaces non construites dans les zones d’habitation, qui sont végétalisées et servent souvent à la détente, aux loisirs ou à la création de zones de verdure. Il peut s’agir de parcs, d’aires de jeux, de bords de route, de surfaces résiduelles appartenant à la commune ou de friches inutilisées. Ils contribuent à la qualité de vie et à la mise en réseau écologique dans les zones urbaines.
Les espèces allochtones sont des animaux, des plantes ou des champignons qui apparaissent en dehors de leur aire de répartition d’origine après 1492, la date de référence pour la répartition mondiale des espèces. Elles arrivent généralement dans de nouvelles régions grâce à l’intervention humaine et peuvent s’y installer.
Les plantes indigènes sont des espèces qui existaient à l’origine en Suisse ou qui y existent encore à l’état naturel. Elles sont adaptées au climat et aux sols locaux, et jouent un rôle important dans l’interaction avec les animaux, les champignons et les microorganismes. Pour savoir si une espèce est indigène, on peut par exemple consulter InfoFlora ou InfoSpecies.
Les espèces menacées sont des animaux, des plantes ou des champignons dont les populations sont en forte diminution ou dont les habitats sont menacés. Selon des critères définis – comme la liste rouge – elles sont considérées comme particulièrement vulnérables, car leur survie est menacée dans un avenir proche.
Les espèces utiles sont des animaux qui jouent un rôle important dans le jardin ou dans l’agriculture. Ils mangent les nuisibles, pollinisent les plantes ou ameublissent le sol. Il s’agit par exemple des coccinelles, des abeilles sauvages, des vers de terre ou des ichneumons – de petits auxiliaires pour une diversité vivante.
F
Les façades végétalisées sont des murs de maison recouverts de plantes. Elles apportent de la fraîcheur en été, isolent en hiver et filtrent les poussières fines de l’air. En même temps, elles offrent un habitat à des animaux tels que les oiseaux et les insectes, et contribuent à l’amélioration du climat urbain.
La végétalisation des façades est l’installation de plantes grimpantes ou de systèmes de plantation spéciaux sur les murs des maisons. Cela améliore le microclimat, protège la façade contre les intempéries, stocke l’humidité et a un effet régulateur sur la température. En même temps, les façades végétalisées créent un habitat pour les oiseaux, les insectes et d’autres petits animaux.
La fragmentation désigne la perturbation des habitats par des infrastructures telles que des routes, des voies ferrées ou des lotissements. Elle rend difficile la migration des animaux, empêche les échanges génétiques et conduit à des populations isolées – un obstacle sérieux pour la biodiversité.
G
La gestion des eaux pluviales désigne la gestion ciblée des eaux de pluie. Celles-ci sont collectées, stockées, infiltrées, évaporées ou réutilisées – par exemple pour l’irrigation. La gestion des eaux pluviales protège ainsi des inondations, désengorge les canalisations et renforce le circuit d’eau naturel.
La gestion des espaces verts comprend l’entretien et le développement des surfaces non construites dans les zones urbaines – comme les parcs, les surfaces résiduelles ou les friches. L’objectif est de revaloriser ces lieux d’une manière proche de la nature, afin qu’ils offrent un habitat aux plantes et aux animaux, invitent à la détente et puissent remplir à long terme leurs multiples fonctions pour l’être humain et la nature.
H
Un habitat est l’espace vital spécifique d’une espèce animale ou végétale au sein d’un biotope. Cette espèce y trouve les conditions dont elle a besoin pour vivre, grandir et se reproduire. Un biotope peut contenir plusieurs habitats pour différentes espèces.
Les habitats sont des lieux, tels que les forêts, les prairies, les étangs ou les murs secs, dans lesquels les plantes, les animaux et d’autres organismes cohabitent dans des conditions environnementales spécifiques. Chaque habitat remplit des fonctions importantes dans l’équilibre écologique.
Un hôtel à insectes est une aide créée artificiellement pour aider les abeilles sauvages, les coléoptères ou les papillons à se reproduire ou à passer l’hiver. Composé de matériaux tels que du bois, de l’argile ou des tiges, il offre un abri et un habitat à différentes espèces d’insectes, que ce soit dans le jardin, sur le balcon ou au cœur de la ville.
I
Les îlots de chaleur apparaissent là où les surfaces imperméabilisées et le manque de verdure réchauffent le climat urbain. Sans arbres, arbustes et sols dégagés, le refroidissement naturel fait défaut – les températures augmentent, les plantes se dessèchent, les animaux manquent d’espace vital. La végétalisation et la désimperméabilisation permettent de lutter contre ce phénomène tout en créant des habitats précieux pour une plus grande diversité des espèces.
L’imperméabilisation signifie que le sol est recouvert de manière permanente de matériaux imperméables tels que de l’asphalte, du béton ou des bâtiments. Il perd ainsi des fonctions essentielles, comme celles d’habitat, de réservoir d’eau ou de filtre naturel. Les surfaces imperméables contribuent au réchauffement et nuisent à la biodiversité.
L’infiltration désigne la pénétration de l’eau de pluie dans le sol. Elle est alors filtrée, ce qui contribue à la protection des eaux souterraines. En même temps, une partie de l’eau s’évapore, ce qui refroidit l’environnement. On distingue, entre autres, l’infiltration de surface et l’infiltration par fossé, où l’eau est temporairement stockée.
Une infrastructure écologique est un réseau d’habitats naturels et proches de la nature. Il comprend des zones centrales et des zones de mise en réseau qui doivent être d’une qualité, d’une taille et d’une répartition suffisantes – afin que la biodiversité soit préservée et puisse se développer à long terme.
Les instruments de planification sont des outils permettant aux communes et aux cantons de gérer leur développement territorial de manière ciblée. Il s’agit par exemple des plans directeurs et des plans d’utilisation qui définissent comment les surfaces doivent être utilisées, protégées ou aménagées – par exemple pour l’habitat, l’agriculture ou la nature.
J
Une jachère est une surface temporairement inutilisée ou laissée au repos sans être cultivée. Elle peut ainsi se développer de manière naturelle et offre, grâce à la diversité de ses structures, des habitats précieux à de nombreuses espèces animales et végétales.
Un jardin de pierres est une surface dont la couche supérieure de terre a été enlevée, couverte par non-tissé anti-herbe et recouverte de gravier ou de gravier concassé – généralement pour étouffer la croissance des plantes. À l’opposé, les surfaces rudérales sont généralement réalisées sans non-tissé et avec du gravier non traité. Elles restent perméables, ne sont pas imperméabilisées et offrent un habitat précieux à de nombreux animaux et plantes.
Un jardin proche de la nature s’oriente vers la nature. Il mise sur les plantes sauvages locales, renonce aux produits chimiques et favorise les cycles naturels. Il en résulte des habitats diversifiés qui profitent aux animaux et aux plantes et renforcent la diversité des espèces juste à côté de chez soi.
L
Les limites planétaires décrivent les limites écologiques de la Terre à l’intérieur desquelles la vie peut rester stable à long terme. Si ces seuils sont dépassés – par exemple en matière de climat, de biodiversité ou d’utilisation des terres – l’équilibre global peut basculer. Aux points dits de basculement, des changements parfois irréversibles se produisent, qui déstabilisent des systèmes de vie entiers.
La liste rouge est un registre qui documente le degré de menace des espèces animales, végétales et de champignons indigènes. Des spécialistes l’établissent selon des critères internationaux – elle indique quelles espèces sont particulièrement menacées et sert de base importante à la protection de la biodiversité.
La lutte contre les nuisibles peut perturber sensiblement l’équilibre écologique – car les produits chimiques, les pièges ou les filets touchent souvent aussi des insectes utiles comme les abeilles ou des oiseaux. Des solutions proches de la nature, comme les cultures mixtes, les haies ou l’utilisation ciblée d’insectes utiles, permettent de réguler les nuisibles de manière écologique et durable.
M
Les microorganismes sont des êtres vivants minuscules, généralement visibles uniquement au microscope. Ils sont présents dans les sols, les eaux, l’air et même dans d’autres organismes vivants – et jouent partout un rôle central dans le cycle des nutriments, la décomposition des matières organiques et de nombreux équilibres écologiques.
Les microplastiques arrivent dans les sols et les eaux par le biais des eaux usées, des emballages ou de l’usure des pneus. Cela nuit aux animaux, aux organismes du sol et peut également affecter les êtres humains – car ils ne se dégradent pratiquement pas. Utiliser moins de plastique et consommer de manière réfléchie permet de réduire cette pollution.
Le mitage décrit le fait que des paysages initialement continus sont de plus en plus découpés et morcelés par des constructions, des routes ou d’autres utilisations. Il en résulte des brèches dans le réseau des habitats, ce qui entrave la prolifération des animaux et des plantes et nuit durablement à la nature.
Le monitoring signifie que les développements dans la nature – comme l’état des habitats, des populations animales ou végétales – sont régulièrement observés et documentés. Il est ainsi possible de détecter rapidement les changements et d’y réagir de manière ciblée.
Les monocultures telles que les pelouses ou les parterres décoratifs stériles n’offrent guère d’habitat aux animaux – les fleurs, la nourriture et les refuges y font défaut. Cela affaiblit la diversité des espèces. En revanche, les plantes sauvages indigènes, les bandes fleuries et les cultures mixtes créent des habitats précieux et renforcent l’équilibre écologique.
N
Les néobiotes sont des espèces animales ou végétales qui ont été introduites par l’être humain dans de nouvelles régions et qui s’y propagent. Certaines s’intègrent bien, d’autres supplantent les espèces indigènes et peuvent perturber l’équilibre écologique.
Les néophytes sont des espèces végétales qui, depuis la découverte de l’Amérique en 1492, ont été introduites par l’être humain dans des régions où elles n’étaient pas indigènes à l’origine. Certaines se propagent fortement et évincent les espèces indigènes – on les appelle néophytes envahissantes.
Les néophytes envahissantes sont des plantes allochtones provenant d’autres régions ou continents, qui se répandent fortement et supplantent les espèces indigènes. Ils détruisent non seulement des habitats, ils figurent aussi parmi les principales causes du recul de la diversité des espèces dans le monde.
Les néozoaires sont des espèces animales qui ont été introduites depuis 1492 – c’est-à-dire après la découverte de l’Amérique – par l’être humain dans de nouvelles régions où elles n’étaient pas indigènes. Certaines se propagent fortement et évincent les espèces indigènes. Ces animaux sont appelés néozoaires envahissants.
Les aides à la nidification telles que les nichoirs, les hôtels à insectes, les tas de pierres ou les tiges de plantes laissées naturellement sur pied offrent aux oiseaux, aux abeilles sauvages et à d’autres animaux des lieux sûrs pour se reproduire. Elles remplacent les structures manquantes telles que les cavités, le bois mort ou les espaces ouverts au sol – et favorisent ainsi la diversité des espèces dans les zones d’habitation et les campagnes.
Les nuisibles sont des animaux ou des microorganismes qui peuvent endommager les plantes, les aliments ou les matériaux. Ils ne sont généralement considérés comme nuisibles que lorsqu’ils apparaissent en grand nombre et perturbent l’équilibre écologique. En horticulture et en agriculture, ils peuvent réduire les rendements – par exemple les pucerons, les limaces ou certains champignons et insectes.
O
Les objectifs de développement durable (ODD) sont 17 objectifs mondiaux avec 169 sous–objectifs qui forment le noyau de l’Agenda 2030. Ils allient des préoccupations économiques, sociales et environnementales et promeuvent un développement équilibré et durable dans le monde entier – pour l’être humain, l’environnement et les générations futures.
L’Office fédéral de l’environnement (OFEV) est le service de la Confédération chargé de l'environnement. Il est responsable de la protection de la nature, du paysage, de la biodiversité et du climat en Suisse. Par ailleurs, il veille à ce que les ressources naturelles soient utilisées de manière durable et à ce que les impacts sur l’environnement soient réduits.
Les organismes du sol sont des êtres vivants tels que les vers de terre, les bactéries, les champignons ou les insectes qui vivent dans le sol. Ils décomposent la matière organique, améliorent la structure du sol et assurent le cycle des nutriments. Ils apportent ainsi une contribution importante à la fertilité et à la santé du sol.
P
Pailler consiste à recouvrir le sol de matières organiques telles que des déchets verts ou des engrais verts. Le paillage maintient l’humidité dans le sol, protège de l’érosion et favorise la fertilité du sol. En même temps, il favorise la vie et un climat sain dans le sol.
Les pesticides sont l’une des principales causes de la perte de diversité des espèces. Ils nuisent aux insectes, polluent les sols et les eaux et perturbent l’équilibre écologique. Le renoncement aux produits chimiques et l’utilisation de plantes locales adaptées au site créent des habitats sains pour les animaux et les plantes.
Les petites structures, telles que les haies, les tas de branches, les murs de pierres sèches, les gabions, les nichoirs ou le bois mort, enrichissent notre environnement et créent des habitats précieux. Elles offrent des refuges, de la nourriture et des possibilités de passer l’hiver pour des animaux comme les lézards, les hérissons et de nombreuses autres espèces.
Les petits plans d’eau sont de petites surfaces d’eau peu profondes, telles que des étangs, des bassins ou des mares, souvent temporaires et parfois créées par l’être humain. Ils comptent parmi les habitats les plus riches en espèces et sont particulièrement importants pour les amphibiens, les insectes et de nombreuses plantes aquatiques.
Un plan d’action pour la biodiversité montre comment nous pouvons ensemble renforcer les habitats, protéger les espèces et rétablir l’équilibre de la diversité de la nature. Avec des objectifs clairs et des étapes concrètes, il promeut des mesures qui portent leurs fruits.
Un plan d’utilisation règle de manière contraignante la manière dont chaque parcelle d’un territoire donné peut être utilisée – par exemple comme zone de construction, zone agricole ou zone protégée. Il a force de loi pour les propriétaires et indique précisément quelles utilisations sont autorisées ou restreintes et où.
Les plantes favorables aux insectes offrent de la nourriture, un habitat ou des sites de nidification aux insectes tels que les abeilles et les papillons. Avec leurs fleurs riches en nectar et en pollen et facilement accessibles, elles soutiennent la diversité des espèces et apportent une précieuse contribution à la promotion de la biodiversité.
Les plantes locales sont des espèces qui poussent naturellement dans une région donnée. Elles sont parfaitement adaptées au climat, au sol et aux habitats locaux – et offrent un refuge ainsi que de la nourriture à de nombreuses espèces animales locales.
Les plantes pionnières sont des espèces végétales qui sont les premières à coloniser des surfaces nouvellement créées ou fortement sollicitées – par exemple après des travaux de construction ou sur des sols bruts. Elles poussent rapidement, produisent de nombreuses graines qui se disséminent avec le vent et s’accommodent bien des conditions extrêmes. Le bouleau en est un exemple typique – avec sa canopée, il prépare le terrain pour d’autres espèces.
Un point chaud de la biodiversité est une zone présentant une diversité des espèces particulièrement élevée, dans laquelle vivent de nombreuses espèces rares ou menacées. Ces régions sont à la fois précieuses et fortement menacées – leur protection est une priorité mondiale, car elles sont particulièrement importantes pour l’équilibre de la nature.
Les pollinisateurs, tels que les abeilles sauvages, les papillons ou les coléoptères, veillent à ce que les fleurs se transforment en fruits. Ils volent de fleur en fleur, transportent du pollen – et assurent ainsi la survie de nombreuses plantes. Grâce à eux, il y a de la diversité dans nos assiettes et des fleurs dans notre environnement.
Le potentiel écologique décrit dans quelle mesure une zone se prête au développement, à la valorisation ou à la restauration d’habitats riches en espèces. Il montre où la nature peut être encouragée de manière ciblée et où la biodiversité peut être renforcée, même dans les environnements exploités.
Les prairies fleuries sont des surfaces de prairies riches en espèces qui sont fauchées une à trois fois par an. Elles ne sont ni fertilisées ni irriguées, afin que le sol reste pauvre en nutriments – une condition importante pour une grande diversité de plantes sauvages. La végétation coupée est généralement enlevée, mais elle peut également être utilisée comme paillis dans votre propre jardin.
Les prairies maigres sont des prairies pauvres en nutriments, exploitées de manière extensive et présentant une grande diversité végétale. En les fauchant rarement et en apportant peu ou pas d’engrais, on crée des habitats pour de nombreuses espèces rares de plantes et d’insectes – ce qui fait des prairies maigres de véritables points chauds de la biodiversité.
Les produits phytosanitaires sont des substances actives chimiques ou biologiques destinées à protéger les plantes contre les ravageurs ou les maladies ou à éliminer la végétation indésirable. S’ils peuvent améliorer les rendements, ils comportent souvent des risques pour l’environnement, la biodiversité et la santé, surtout s’ils sont utilisés de manière inappropriée ou excessive.
La protection du climat englobe toutes les mesures et tous les efforts qui contribuent à ralentir le changement climatique et à réduire ses effets – par exemple en réduisant les gaz à effet de serre, en augmentant les espaces verts ou en adoptant un comportement efficace sur le plan énergétique.
R
La renaturation désigne la restauration d’habitats proches de l’état naturel après qu’ils ont été fortement modifiés par l’exploitation ou les interventions humaines. Les cycles naturels reviennent, de nouveaux habitats pour les animaux et les plantes apparaissent – et la diversité des espèces ainsi que l’équilibre écologique sont renforcés.
Les reptiles sont des vertébrés ectothermes comme les lézards, les serpents ou les tortues. Ils préfèrent les endroits chauds et secs et pondent généralement des œufs. De nombreuses espèces ont besoin d’habitats riches en structures et ensoleillés – mais ceux–ci disparaissent de plus en plus, ce qui explique pourquoi de nombreux reptiles sont menacés.
La résilience décrit la capacité d’un écosystème à retrouver son équilibre après des perturbations telles que la sécheresse, les tempêtes ou les interventions humaines. Malgré des changements temporaires, sa structure et son fonctionnement de base sont préservés – il peut se rétablir sans se dégrader durablement.
La revitalisation désigne le rétablissement de processus naturels dans des habitats modifiés par l’être humain – en particulier pour les ruisseaux et les rivières. L’objectif est de créer des structures proches de la nature, de promouvoir la diversité des espèces et de faire revenir des espèces animales et végétales typiques.
S
La santé physique – également appelée santé corporelle – décrit l’état dans lequel le corps fonctionne bien. L’exercice physique, une alimentation saine, le sommeil et un système immunitaire fort jouent un rôle important. Une nature diversifiée soutient la santé physique. Elle donne envie de faire de l’exercice, réduit le stress et fournit des aliments sains et naturels.
La santé psychique est l’état de bien-être mental. Elle se traduit par la capacité d’une personne à gérer le stress, les émotions et les défis. Les séjours dans la nature et les expériences dans des environnements biodiversifiés renforcent le psychisme – ils favorisent le calme, la joie de vivre et la capacité à maîtriser le quotidien.
La sécurité alimentaire signifie qu’une nourriture saine et suffisante est disponible à tout moment. Elle est étroitement liée à la biodiversité. La pollinisation, les sols fertiles et les écosystèmes stables garantissent les récoltes et une offre alimentaire variée. Une grande diversité biologique contribue à maintenir des systèmes alimentaires stables et résistants à long terme.
Les semences indigènes proviennent d’espèces végétales présentes naturellement dans une région donnée, par exemple la Suisse. Elles sont génétiquement adaptées aux conditions locales et favorisent des écosystèmes stables et riches en espèces. L’utilisation de semences indigènes encourage la biodiversité et la préservation des espèces végétales typiques du lieu.
Les services écosystémiques sont les prestations de la nature dont nous profitons chaque jour, qu’il s’agisse de la pollinisation des cultures, de l’eau propre, de l’air frais ou de la régulation du climat. Ils englobent des fonctions écologiques, économiques et sociales et montrent à quel point notre vie est étroitement liée à des écosystèmes sains et diversifiés.
Le sol est la couche supérieure de la croûte terrestre qui se forme par une interaction entre la roche, l’eau, l’air et les êtres vivants. Il est à la fois un habitat, un accumulateur d’eau, une source de nutriments et un filtre – et il joue un rôle central dans le cycle naturel local et global.
La Stratégie Biodiversité Suisse est le cadre à long terme de la Confédération pour la conservation et la promotion de la diversité biologique. Elle définit des objectifs généraux et des champs d’action, et constitue une base pour des programmes concrets tels que le plan d’action Biodiversité.
La suffisance consiste à se contenter de moins de ressources sans pour autant perdre en qualité de vie. Il s’agit de consommer en connaissance de cause et de n’utiliser que ce qui est vraiment nécessaire – afin de soulager l’environnement, le climat et la biodiversité à long terme et de valoriser l’essentiel.
La surexploitation se produit lorsque trop de personnes occupent simultanément des espaces naturels tels que des forêts ou des zones protégées. Cela dérange les animaux, endommage les plantes et met en danger des habitats entiers – par exemple à cause du piétinement ou des déchets. Des règles claires, une bonne gestion des visiteuses et visiteurs et davantage d’espaces verts proches de la nature permettent de concilier détente et protection de la nature et de préserver la biodiversité.
Les surfaces de promotion de la biodiversité (SPB) sont des surfaces agricoles qui offrent un espace à la faune et à la flore sauvages. Elles sont gérées en respectant la nature et entretenues de manière ciblée afin de favoriser la diversité. Plus leur qualité et leur mise en réseau sont bonnes, plus elles sont précieuses pour la nature – et les agriculteurs et agricultrices bénéficient pour cela de subsides de la Confédération.
Les surfaces rudérales sont des sites en friche, souvent pauvres en nutriments, sur lesquels croissent des plantes à croissance rapide et aimant la lumière – généralement des espèces pionnières. Elles se situent souvent le long des lignes de chemin de fer, des bords de route, sur les chantiers ou les surfaces de gravier. Les surfaces rudérales offrent à de nombreux insectes et petits animaux des habitats précieux avec de la nourriture et des lieux de refuge.
Lorsque la nature doit céder la place, il faut de nouveaux endroits où la vie peut refleurir. Les surfaces de compensation sont créées là où des interventions – par exemple des projets de construction – sont compensées. Elles créent de nouveaux habitats pour les animaux et les plantes, et rétablissent la diversité. Bien planifiées et aménagées de manière naturelle, elles deviennent de précieux biotopes-relais pour la biodiversité.
La surfertilisation signifie que les sols et les eaux sont chargés de trop de substances nutritives, souvent en raison de l’agriculture ou de l’entretien des jardins. Cela favorise la croissance des algues et des plantes gourmandes en nutriments, tandis que les espèces sensibles disparaissent. L’équilibre écologique en souffre. Une fertilisation adaptée crée des habitats et renforce la diversité des espèces.
T
La végétalisation d’un toit consiste à planter de la végétation sur les toits, comme des herbes, des plantes herbacées ou des arbustes. Une toiture végétalisée contribue au refroidissement des bâtiments, stocke l’eau de pluie, filtre les polluants et offre un habitat aux plantes et aux animaux. Les toitures végétalisées améliorent le climat urbain et contribuent à la biodiversité.
Les tourbières sont des habitats humides dans lesquels la quantité de matière organique produite est supérieure à celle qui est décomposée – c’est ainsi que se forme la tourbe. Elles stockent de grandes quantités de CO₂, purifient l’eau et offrent un habitat précieux à des espèces animales et végétales rares. Leur protection est essentielle pour le climat et la diversité des espèces.
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Une valorisation apporte un nouvel élan aux habitats existants – par exemple grâce à des structures supplémentaires, de nouvelles plantes ou de petites adaptations. On obtient ainsi une plus grande diversité sans avoir à tout refaire.
Les valorisations écologiques renforcent la biodiversité indigène en préservant, améliorant et reliant les habitats. Il s’agit notamment des tourbières, des surfaces rudérales, des prairies maigres, des biotopes à amphibiens ainsi que des zones d’habitation et des espaces publics aménagés de manière naturelle.
Le principe de la ville-éponge est un concept pour les villes et les villages qui consiste à absorber l’eau de pluie comme une éponge, à la stocker et à l’utiliser sur place – au lieu de l’évacuer rapidement. Les espaces verts, les arbres, les toitures végétalisées, les revêtements perméables ou les bassins permettent à l’eau de s’infiltrer, de rafraîchir le climat urbain, de désengorger les canalisations et de favoriser la diversité des espèces dans les zones urbaines.
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Selon le droit fédéral, le milieu bâti comprend toutes les surfaces déjà construites ainsi que celles qui sont prévues pour le développement de l’urbanisation dans un délai de 25 ans. En font partie les zones d’habitation et de travail, les routes, les places, les parcs, les plans d’eau et aussi les parcelles de forêt, pour autant qu’elles soient liées à l’urbanisation.
Les zones adjacentes aux infrastructures de transport sont des surfaces situées le long des routes, des lignes de chemin de fer ou des aéroports qui ne servent pas directement à l’exploitation de ces infrastructures. Il s’agit notamment des bandes centrales, des talus, des bordures ou des espaces verts. Ces zones remplissent des fonctions techniques – mais elles peuvent également être utilisées comme des habitats précieux et valorisées sur le plan écologique.
Les zones humides sont des habitats tels que les tourbières, les marécages, les plaines alluviales ou les zones d’eau peu profonde, dans lesquels le sol est humide en permanence ou par intermittence. Elles offrent un habitat à de nombreuses espèces animales et végétales, purifient l’eau, stockent le carbone et contribuent à la protection contre les inondations.
Les zones protégées sont des refuges pour les espèces et les habitats sensibles. Leur délimitation et leur entretien ciblés permettent à la nature de s’épanouir sans être influencée par l’être humain. Ainsi, des habitats variés sont préservés – et la biodiversité est renforcée durablement.